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Ma poésie
se nourrit
du côté sombre
de la vie
Je suis
un oiseau
de nuit
fuyant le jour
fuyant le joug
d'une existence
trop dure à porter...
Comme ce poète
je survis
nuit après nuit
la vie
est si courte
tristesse
de la lâcher
gâcher sans fin...
Mes mots
qui dégoulinent
de mes doigts
ne servent
qu'à cela
laisser
derrière moi
une once
de joie
te voir
me lire
te dire
encore
une fois
merci
Neopolis
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Ma plume
baigne
dans le sang
couleur d'ébène
de mon âme meurtrie...
En douces pentes
ou
en cascades
impétueuses
les flots
submergent
la douce blancheur
de la page...
Piégés
dedans
Les noirs maux
comme autant
d'éclaboussures
trop longtemps
retenus
en bleus ardoises
tournoient & coupent
la frêle chair
qui l'abandonne
la page vierge
devenant rouge sang...
De tout cela
s'en libérer
comme
d'un couperet
ayant fait
son temps...
De guerre lasse
les mots s'éteignent
disparaissent...
Dehors
la nuit d'encre
baignée de lune
appelle au repos
et dans
les ruelles sombres
les squares sans vie
l'ombre
répond
à l'ombre...!
Neopolis
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Sombre palette
virant au clair
Voilà du blanc
du jaune
de l'orange
du rouge
Et sur la toile
le couteau frappe
à pleine pâte
Au dehors de l'atelier
la nuit domine le monde
Et à la pâle lueur de la lampe
la matière brise les flancs
Il n'y a pas de noir
pas de violet
pas de bleu
le vert a disparu
les gris sont tantôt
pâles froids
chauds colorés
ou opaques
Et de la saveur
des fruits d'après-midi
il y a une explosion
de couleurs
irradiant le froid blanc
en voluptueuses masses
Réveil étrange
et la nuit apparaît
comme
l'ultime refuge
et dans l'attente des heures
il ne reste rien
rien que le sommeil
qui la ronge
qui ronge
mon être meurtri
et le temps qui passe
me sépare
de tout
Il n'y a plus de rêves
il n'y a plus de vie
et du temps à vivre
il ne reste plus rien de moi
Que vienne la nuit que viennent les rêves
ou disparaît la couleur
ne reste que le noir le blanc
Louis
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Dans l'ombre ressombrer
et des étoiles qui brillent si sort
ne plus se rappeler...
Nuitées brûlantes glaciales journées
se ressemblant
et dans l'espace terne s'oublier...
Pourtant l'amour palpite fort
et de ce temps compté
je ne vois que des secondes isolées...
De trop partir revenir revient à se détruire
et dans l'oubli de vos vies
en moi-même mourir...
Armand
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Extérieurement je suis là
mais mon corps reste sans vie
intérieurement je suis mort
mon âme désire ardemment vivre
dans une nouvelle enveloppe
Que se passe-t'il...
Les couleurs brillent tout autour de moi
mais je ne les vis pas
les gens vivent
mais je ne suis plus de la fête de cette vie
Que se passe-t'il...
Je souhaite pourtant encore vivre mais une partie de moi est partie
et dans l'ombre je me retrouve
ne me tiens plus je t'entraînerais dans ma chute
Que se passe t'il...
En un clair-obscur fondu
j'erre comme un fantôme sans énergie...
Que se passe-t'il...
Je suis parti...!
Louis
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Errer...Errer dans les lames de la nuitEt l'âme l'esprit le corps en lambeaux...Sombrer dans des escaliersLavés par l'eau de pluiePerles suintantes qui impactent l'espace meurtri...Et l'espace d'un instant vivre survivre mourirne plus sentir son cœurÊtre vide de toutes émotions...Quand le jour fuitQue minuit vibre et résonneDisparaître sans laisser d'adresse ...!Louis
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