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Sans rien dire
je me suis jeté
de la fenêtre...!
J'ai erré dans un vase clos
et là libéré
j'erre
à nouveau...!
Dans un gris
diffus
Dans un noir
flasque
Dans un blanc laiteux...!
Jamais
je ne reviendrai...
Je choisis l'étrange
en lieu
et place
de vos absurdes
existences
Ou rien
ne ma plaît...
J'erre
sur la Terre
Mais
en aucun cas
je ne désire
me re-matérialiser...!
Adieu au monde
Adieu aux êtres
Adieu aux choses...!
Adieu maintenant !!
Louis
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Ce soir
je t'écris
pour te dire
que j'ai perdu
la vie...
Je ne compte plus
les heures
de jour
ou je me suis
perdu de vue...
je ne comprend plus
les heures
de jour
ou je me suis
enfui...
Le cavalier
est tombé
la porte
de la tour
verrouillée
à toujours...
Ces escaliers
qui tournent
me brise
d'effroi
à midi
à minuit...
Et dans le temps
enfoui
enfui
disparaître
sans médire
sans rien dire...!
Louis Armand
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Minuit ne brille plus
et mes dessins
ne m'aiment plus.
Et dans l'espace infini
je me suis perdu...
Seul reste
un espoir rouge
allant droit
devant moi...
Que fais-je
si ce n'est aller
de l'avant
à un rythme
lent.
Ici
tout est différent
et ces personnes
loin là-bas....!
Ici je revis
doucement
que fais-je
de mon temps
à dessiner
peindre
ou lire...
Et du ciel à la mer
il n'y a
qu'un pas à faire
pour toucher
l'horizon
Louis
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Ma douce je voudrais t'écrire que mon monde est noir il ne reste plus que des gris des rouges des noirs des blancs pour donner le la comme autant de crochets pour happer l'Enfer Ce si doux paradis qui ne veux plus de moi...
Je me languis de reprendre à bras-le-corps mon travail Je me languis de tes musiques tes dessins tes peintures tes sculptures... Tout ce travail de dedans ton atelier blanchi... Mes travaux ne sont pour l'heure qu'études à composer à reprendre....
Qu'importe l'essentiel est de te dire te répéter que j'avance pas-à-pas vers plus de clarté vers plus de lumière le cassé-noir va et vient un jour je serai debout mais pour l'heure mes efforts sont durs à faire de véritables tours de forces et je m'y épuise plus que je ne le voudrais...
Cette missive comme toutes les autres te font voir un homme jeune mais déjà rongé par tant d'épreuves mais là aussi je n'en ai cure je souhaite les cassé de toute couleurs et ton tour de main pour la belle gigantesque pièce que tu as laissée ici tu la finiras à ton retour...
Ton Louis
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Dans ma tour
il y aura
toujours
une chambre
pour toi
ma mie
une chambre
à vivre
à rêver
Moi la mienne
toute au fond
d'un lieu sombre
insalubre
dévastée...
A mi-chemin
de nos vies
à mi-chemin
de nos peines
nos joies
nos êtres
tentent
de se retrouver
Que sais je de l'avenir
de notre avenir
pour l'heure
les dés
sont joués
tu me sais noir
je te sais rouge
Ne reste plus
dans la balance
que du blanc
des gris broyés...
Louis Armand
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Errer...
Errer
dans les lames
de la nuit...
L'âme,
l'esprit,
le corps déchiqueté...
Dormir le jour
vivre la nuit
une cape
de soie noir
sur mes délicates épaules...
Nuits après nuits
je survis
de mon passé broyé
j'en fais des toiles démesurées
des mots sur des missives
juste pour vous...
Je vous aime toujours !
Ne m'oubliez pas...
Louis Armand
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Ce soir ...
je suis en proie
aux doutes
& aux peurs
de ma vie qui s'achève...
Combien de temps
faut-il
encore rester
alors que tout
est terminé
Maintenant
La vie n'a aucun goût.
La mort elle-même
ne ressemble à rien...
& les jours se ressemblent...
Je suis mort
je ne suis plus vraiment là
à vivre une vie
aliénée
faite de faux-espoirs
de petites ascensions.
Peut-être
dans la mort
y a t'il une possibilité
de recréer les rêves
d'écrire
& de vivre enfin
sa propre Eternité
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Darkness
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Quand j'écris
mes maux
sortent
de leurs
tanières...
Pas une
ne reste
en retrait
jusqu'à
ce moment
ou ma plume
cesse de griffer
le papier...
Seul
à ma table
j'écris le temps passé
ce temps que personne
ne ressasse
et dans vos sommeils
je bondis
d'étoiles en étoiles...
Je vous laisse
rêveurs
Je retourne à mes pleurs...
Louis
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Le cavalier ...
Se meurt
Sur le plateau
De batailles.
La tour se ferme.
L'escalier
En colimaçon
Descend
Sans atteindre
De fond.
Il n'y a plus
De chemins
Il n'y a plus
De passages
Il n'y a plus
De portes
A franchir.
Et dans
L'attente
Du jour
Qui brille
Attendre
La mort
A venir.
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Louis Armand
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